Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM, c'est parti !
#Résumé : Cette semaine, les marchés européens ont enregistré une hausse, portés par les résultats d'entreprises positifs et l'optimisme entourant l'intelligence artificielle. Cependant, les données sur l'inflation aux États-Unis ont dépassé les attentes, écartant ainsi les espoirs d'une baisse rapide des taux d'intérêt. À Wall Street, la clôture de la semaine s'est faite en baisse, principalement en raison des préoccupations croissantes concernant l'inflation et des données macro-économiques décevantes. En Chine, bien que les marchés aient enregistré une hausse, persiste une inquiétude quant à une croissance économique faible malgré une augmentation des dépenses des consommateurs. Les investisseurs réclament des signes de soutien politique du gouvernement chinois, mais Pékin reste prudent dans ses actions, maintenant inchangés ses taux préférentiels de référence.
#EtatsUnis : Wall Street clôture la semaine en baisse, sous l'emprise des inquiétudes croissantes concernant l'inflation. Les données macro-économiques, notamment l'indice des prix à la production, déçoivent les investisseurs, suggérant une pression inflationniste persistante. En conséquence, le S&P 500 perd 0,42% à 5 005 points, le Dow Jones recule de 0,11% à 38 627 points et le Nasdaq chute de 1,43% à 15 775 points sur la semaine.
L'indice des prix à la production aux États-Unis pour janvier surprend les attentes, augmentant de 0,3% par rapport au mois précédent et de 0,9% sur un an. Les mises en chantier de logements et les permis de construire pour janvier sont également inférieurs aux prévisions. L'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains pour février déçoit légèrement.
Thomas Barkin de la Fed de Richmond note que les données économiques de janvier ont été compliquées, mais affirme que la Fed se rapproche de son objectif d'inflation de 2%. Selon l'outil FedWatch du CME Group, la probabilité d'un statu quo monétaire lors de la prochaine réunion de la Fed en mars est de 90%.
#Europe : Les marchés boursiers européens ont clôturé en hausse vendredi, portés par les résultats d'entreprises et l'analyse des indicateurs publiés cette semaine. La reprise du CAC40 français est due en grande partie au regain d'intérêt pour les valeurs du luxe, telles que LVMH, Hermès et Kering, qui ont récupéré après une période difficile.
Cette tendance est soutenue par plusieurs facteurs, notamment des performances supérieures aux attentes du marché de ces entreprises du luxe. De plus, malgré les préoccupations économiques persistantes en Chine, le marché chinois semble apporter un soutien renouvelé, ce qui profite au secteur du luxe français.
Les données préliminaires sur la période du nouvel an lunaire en Chine montrent une amélioration de la confiance et des dépenses des consommateurs, ce qui devrait bénéficier aux entreprises du luxe. En outre, les valeurs du luxe sont considérées comme un investissement relativement sûr pour profiter du redressement économique attendu en Chine, offrant une alternative moins volatile aux investissements directs sur le marché chinois.
#Restedumonde : Les marchés boursiers ont clôturé en hausse, avec l'indice Nikkei enregistrant une augmentation de 4,31 % sur la semaine et l'indice Hang-Seng progressant de 3,77 %.
Cette tendance haussière a été soutenue par des données officielles montrant une augmentation des dépenses des consommateurs chinois pour les voyages, le shopping et les restaurants pendant la semaine de vacances. Cette hausse des dépenses suscite l'espoir d'un redressement économique, mais les inquiétudes persistent quant à une croissance économique anémique et à une faible activité commerciale.
Les indices locaux restent proches de leurs plus bas niveaux pluriannuels, malgré les gains observés. Les investisseurs réclament des signes de soutien politique du gouvernement, mais Pékin reste prudent dans sa réponse. La Banque populaire de Chine maintient inchangée sa facilité de prêt à moyen terme, ce qui suggère un maintien du taux préférentiel de référence inchangé.
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Auteur de l'article : Florenc Micaj