Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM ,c'est parti !
#Résumé : Très mauvaise semaine pour les marchés boursiers qui ont, une nouvelle fois, été déçus par les informations provenant de Chine et du manque d’engagement de son gouvernement. Cette crainte généralisée a pesé à la hausse sur les taux d’intérêts des principaux pays occidentaux.
#ÉtatsUnis : Il vous faudra effectuer une petite gymnastique des yeux et lire l’actualité du Reste du Monde pour comprendre les faits qui se sont déroulés au pays de l’Oncle Sam. Cela fait, vous saurez pourquoi l’annonce de la faillite d’Evergrande aux US n’est pas une bonne nouvelle.
Cependant, Wall Street s’est aussi fait d’autres frayeurs cette semaine, notamment suite à la dernière réunion de la FED qui a affiché une divergence d’opinions entre les gouverneurs sur la nécessité, ou non, de poursuivre une politique monétaire restrictive. Cela a eu pour conséquence une hausse des taux d’intérêts à 10 ans qui ont atteint 4,26 %, soit un plus haut depuis 2007… Cerise sur le gâteau : les ventes au détail au dépassé à la hausse les attentes, témoignant encore une fois de la ténacité de l’économie américaine…
Enfin, Fitch Ratings se délecterait-elle des larmes de courtiers anxieux ? Après avoir dégradé la note de crédit des États-Unis il y a quelques semaines, voilà qu’elle menace une seconde fois de sévir, cette fois sur les principales banques du pays.
#Europe : Le Royaume-Uni semble enfin prendre la bonne direction en ce qui concerne l’inflation. Elle a qui a longtemps été frappée par une hausse des taux généralisée plus importante que le reste du continent, la voilà qu’elle affiche des chiffres encourageants. Ainsi, l’inflation a reflué en juillet pour atteindre 6,8 % tandis que la version sous-jacente suit la même tendance (+6,9 %). Cela reste tout de même un cran plus élevé que ses pays voisins. Il reste du chemin à parcourir.
#ResteduMonde : Les principales informations macroéconomiques nous sont parvenues d’un peu partout dans le monde.
Tout d’abord, le géant chinois de l'immobilier Country Garden est dans une très mauvaise posture et peine à respecter ses engagements financiers, dont le paiement du coupon de certaines obligations. D’ailleurs, l’obligation à échéance de 01/2024 s’échange sur le marché secondaire à 9 % de sa valeur nominale… ambiance.
De leur côté, les autorités chinoises ont baissé le taux des prêts à moyen terme (-0,15 % à 2,50 %) et injecté 400 milliards de yuans (+/ - 50 Mds d’euros), ce qui a eu un impact sur la devise chinoise, et ce afin de soutenir l’activité économique dans le pays. Mais les marchés attendaient plus de la part de la Banque centrale dans ses mesures pour sécuriser le secteur immobilier. Pas sûr que la Chine aime jouer le rôle du pompier de service quand les entreprises ont fait preuve d’un peu trop d’avidité (« Greed » pour ceux qui auront la référence cinématographique).
Ailleurs, l’Argentine a dévalué de 20 % sa monnaie (le peso) et a relevé à 118 % les taux directeurs en vue de contenir les instabilités financières que pourraient causer les élections dans le pays. Le Japon affiche un PIB trimestriel au-dessus des attentes (+1,5 %).
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Auteur de l'article : Timur Kazkondu.