Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM ,c'est parti !
#Résumé : La semaine dernière a été marquée par la publication de plusieurs indicateurs macroéconomiques qui ont donné un aperçu de la santé économique actuelle.
#ÉtatsUnis : La semaine était plutôt chargée sur Wall Street, les traders étant encore occupés à décortiquer les résultats d'entreprise. Cependant, certains indicateurs macro étaient de la partie, dont voici un résumé.
1. Indice PMI : L'indice PMI (Purchasing Managers' Index) sont des indicateurs essentiels pour évaluer l'activité économique dans les secteurs manufacturier et des services. Ceux calculés par S&P ont enregistré une baisse, passant de 53,2 à 52. Cette diminution indique un ralentissement de l'activité économique. Il est important de noter que cette baisse est principalement attribuée au secteur des services qui a vu son indice baisser de 54,4 à 52,4. En revanche, le secteur manufacturier a connu une augmentation de son indice, passant de 46,3 à 49 en juillet.
2. Secteur immobilier : Dans le secteur immobilier, on a observé une légère baisse du prix des logements, avec une augmentation de seulement 1,5% par rapport à 1,7% le mois précédent. Le nombre de permis de construire a également connu une diminution de 3,7%. De plus, les ventes de nouveaux logements ont baissé de 2,5% par rapport au mois précédent, ce qui équivaut à 697 000 nouvelles unités vendues.
3. Taux directeur de la FED : La Réserve fédérale américaine (FED) a pris une décision importante en relevant son taux directeur de 0,25%, le portant ainsi à 5,5%. Cette mesure vise généralement à contrôler l'inflation et à stabiliser l'économie.
4. Activité économique : Les nouvelles commandes de biens durables ont enregistré une forte progression de 4,7% sur un mois, dépassant les prévisions qui tablaient sur une augmentation de seulement 2%. Les dépenses des ménages ont également augmenté de 0,5%, tandis que l'accroissement de leurs revenus a diminué, passant de +0,5% à +0,3%. Enfin, la croissance du PIB a surpris positivement les analystes, enregistrant une croissance de 2,4% au lieu des 2% anticipés pour le trimestre précédent.
5. Marché de l'emploi : Le marché de l'emploi a montré des signes de renforcement avec des inscriptions au chômage moins importantes que prévu, enregistrant un total de +221 000 contre +228 000 la semaine précédente.
6. Inflation : L'inflation a continué à baisser, avec une inflation globale qui est retombée à 3% par rapport à 3,8% en juin. L'inflation coeur, qui exclut les produits volatils comme l'énergie et les denrées alimentaires, a également diminué, passant de 4,6% à 4,1%.
Ces chiffres donnent une vue d'ensemble de la situation économique actuelle, montrant des signes de ralentissement dans certains secteurs, notamment le secteur des services et l'immobilier. Cependant, d'autres indicateurs tels que la croissance du PIB et les nouvelles commandes de biens durables affichent des performances positives, ce qui suggère que l'économie est toujours résiliente. Les décisions de la FED concernant les taux directeurs visent à maintenir l'inflation sous contrôle et à stimuler l'économie de manière appropriée.
#Europe : Du côté européen, voici les principales informations à retenir :
1. Indice PMI : Voici les principaux chiffres enregistrés pour différents pays européens :
- France : L'indice PMI Flash reste en territoire de contraction avec 46,6 (contre 47,2 le mois précédent). Le secteur manufacturier continue de montrer des signes de faiblesse avec un indice de 44,5 (contre 46), tandis que le secteur des services est également en baisse à 47,4 (contre 48).
- Allemagne : L'indice PMI Flash a chuté à 48,3 (contre 50,6), indiquant une contraction de l'activité économique. Le secteur manufacturier enregistre une baisse significative à 38,8 (contre 40,6), tandis que le secteur des services affiche un ralentissement avec un indice de 52 (contre 54,1).
- Europe : L'indice PMI Flash global pour l'Europe a diminué à 48,9 (contre 49,9). Le secteur manufacturier est en contraction avec un indice de 42,7 (contre 43,4), tandis que le secteur des services montre une légère baisse à 51,1 (contre 52).
- Royaume-Uni : L'indice PMI Flash est de 50,7 (contre 52,8), indiquant une croissance plus lente. Le secteur manufacturier montre une faiblesse à 45 (contre 46,5), tandis que le secteur des services ralentit à 51,5 (contre 53,7).
2. Indice IFO et Indice de confiance des consommateurs GFK en Allemagne : En Allemagne, l'indice IFO a continué de baisser, atteignant 87,3 (contre 88,6), ce qui reflète un pessimisme croissant dans le climat des affaires. Toutefois, l'indice de confiance des consommateurs GFK s'est légèrement redressé à -24,4 (contre -25,2), indiquant un certain optimisme chez les consommateurs, bien que la confiance reste encore faible.
3. Chiffres de l'inflation : Les chiffres de l'inflation ont également été publiés pour certains pays :
- France : L'inflation s'établit à 4,3%.
- Allemagne : L'inflation est de 6,2%, ce qui est relativement élevé.
- Belgique : L'inflation atteint 4,14%.
- Espagne : L'inflation est désormais relativement modérée, à 2,3%.
4. Décision de la Banque centrale européenne (BCE) sur le taux directeur : Face à l'évolution de l'inflation et des indicateurs économiques, la BCE a pris la décision de relever son taux directeur de 0,25%. Le taux directeur est désormais fixé à 4,25%, ce qui vise à contrôler l'inflation et à maintenir la stabilité économique dans la région.
En conclusion, les premiers chiffres de l'inflation harmonisée et les indicateurs économiques récemment publiés montrent que l'Europe fait face à des défis économiques. La décision de la BCE de relever son taux directeur vise à adresser les pressions inflationnistes et à soutenir la stabilité économique dans la région. Cependant, des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour stimuler la croissance et faire face aux défis économiques actuels.
#ResteduMonde : Pour le mois d’août, la Banque centrale du Japon continue sa politique monétaire accommodante en maintenant son taux directeur inchangé, à -0,1 %. En gardant des taux d’intérêt négatifs, la Banque centrale cherche à encourager les emprunts et les investissements, tout en favorisant l’augmentation des dépenses des consommateurs et des entreprises. La politique monétaire accommodante témoigne de la volonté de la Banque centrale du Japon de poursuivre des mesures vigoureuses pour relancer l’économie et maintenir la stabilité financière, et ce malgré un contexte de forte inflation dans le pays.
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Auteur de l'article : L'équipe Boursicotalk.