Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM, c'est parti !
Résumé : Belle embellie pour les marchés financiers qui finissent, pour la plupart, dans le vert. Le plafond de la dette américaine demeure toujours au centre des regards, même si les craintes semblent se dissiper au fur et à mesure des négociations, sans toutefois effacer le risque d’un défaut de paiement.
#USA : La première économie du monde tombera-t-elle en défaut de paiement ? Les débats restent tendus à l’approche de la date butoir, prévue pour le 1er juin. Présent au Japon pour la réunion du G7, le président Joe Biden a voulu se montrer rassurant sur l’issue des négociations, mais rappelle qu’il ne cédera pas aux « demandes extrêmes » des Républicains.
Les Républicains souhaitent une baisse des dépenses fédérales de 130 milliards de dollars, tandis que les Démocrates désirent prolonger le plafond actuel jusqu’en 2025. Si chaque camp accuse l’autre de prendre un risque inconsidéré, les deux s’accordent sur la catastrophe que provoquerait un défaut de paiement sur l’économie du pays, et du monde par extension.
#Europe : Toujours dans un but d’éviter les abus fiscaux et les activités illégales, mais aussi pour accentuer la coopération entre les États, les ministres des Finances de l’UE ont approuvé de nouvelles règles de transparence fiscale pour les sociétés impliquées dans les transactions de cryptoactifs. Celles-ci viennent s’ajouter aux lois déjà existantes, à savoir MiCa et TFR.
Ces nouvelles règles entreront en vigueur le 1er janvier 2026 et s’appliqueront à tous les prestataires de services de cryptos basés dans l’Union. Elles comprennent une obligation de déclaration des transactions de leurs clients qui résident sur le territoire de l’UE et concernent les monnaies électroniques, les monnaies numériques de banque centrale et l’échange automatique d’informations sur les décisions fiscales.
#ResteduMonde : La fièvre acheteuse au Japon ne semble pas s’estomper. L’annonce d’une inflation en hausse (+3,5 % en avril) n’a pas démoralisé les investisseurs, qui se sont davantage concentrés sur la croissance du PIB de 0,4 % au premier trimestre, de la tenue des importations et des exportations, elles aussi en baisse. Ces signes d’une économie qui n’est pas au beau fixe vont dans le sens d’une politique monétaire accommodante de la banque centrale du Japon.
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Auteur de l'article : Timur Kazkondu.