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Photo du rédacteurTimur Kazkondu

Le Point Macro - LPM43 (29/05/23)

Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM, c'est parti!


#Résumé : Ce n’est pas passé loin. Après une semaine très tendue sur les marchés, synonyme de forte volatilité et de prise de bénéfices, de nombreux indices ont fini en baisse. Néanmoins, les investisseurs peuvent commencer à souffler à la suite de l’annonce d’un accord sur le plafond de la dette américaine. Cela sera-t-il suffisant pour sécuriser l’avenir du pays ? En Europe, l’Allemagne affiche un sérieux ralentissement de son activité économique.


#USA : Les marchés financiers étaient très à cran cette semaine, en témoignent les turbulences créées par une simple fausse image générée par l’IA sur le Dow Jones, ainsi que l’envolée des contrats d’assurance (CDS) qui couvrent un possible défaut de l’État américain. Ce scénario de la peur n’a pas quitté les investisseurs de la semaine et a créé une angoisse grandissante, au fur et à mesure que l’échéance sur la dette approche.


Un véritable « ouf » de soulagement pour des millions d’Américains et l’économie américaine en général. Le Président américain Joe Biden et le leader du parti républicain Kevin McCarthy ont trouvé un accord pour relever le plafond de la dette, même si celui-ci doit encore être validé par le Congrès. Le plafond sera relevé durant les deux années qui suivront les élections présidentielles de 2024. McCarthy, dont le parti exigeait une réduction drastique des dépenses fédérales, a finalement obtenu un compromis dans lequel le Gouvernement s’engage à les diminuer pour leur globalité, tout en les maintenant pour les programmes clés.


Côté statistiques, l’ambiance était tout aussi préoccupante. Tout d’abord, les indices PMI ont montré un signe de ralentissement de l’économie, du moins si l’on reprend l’indice PMI global. Car en observant de plus près, on peut voir que c’est uniquement l’activité manufacturière qui est en baisse, tandis que les services se portent mieux que les prévisions, de quoi nourrir l’inflation ? Et en parlant de celle-ci, elle repart à la hausse en avril (+4,4 % contre 4,2 % en mars).


#Europe : L’Allemagne, première économie d’Europe, est officiellement entrée en récession, après un nouveau trimestre de croissance négative (-0,3 % entre janvier et mars), le pays ayant clôturé l’année 2022 par une baisse de -0,5 %. Si d’aucuns attribuent, en premier, cette situation à une forte dépendance énergétique à la Russie, d’autres lient davantage le destin de l’économie allemande à celui de sa partenaire chinoise.


Un autre indicateur très important est l’indice du climat des affaires (IFO) qui a chuté à 91,7, là où il était attendu à 93 par les analystes. Cet indice se base sur une enquête mensuelle menée auprès de plus de 9 000 entreprises allemandes dans divers secteurs. Ces derniers donnent leur évaluation sur la situation actuelle de l’économie et leurs attentes pour les six prochains mois. Une valeur supérieure à 100 exprime une amélioration de cette situation économique, tandis qu’une valeur inférieure à 100 implique une contraction.


Au Royaume-Uni, les récentes mesures de l’inflation indiquent que le combat n’est pas encore terminé. Ainsi, en avril, les prix ont augmenté de 8,7 % en variation annuelle, ce qui représente certes une baisse par rapport au mois précédent (+10,1 %), mais moins importante que les prévisions des économistes (+8,2 %). Pire, l’inflation « cœur », qui exclut les éléments les plus volatils, comme les produits alimentaires et d’énergie, repart à la hausse (+6,8 % contre 6,2 % en mars).


#ResteduMonde : Ce dimanche s’est tenu le second tour des élections présidentielles en Turquie. Une première dans le pays, mais finalement, le candidat sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté une majorité des suffrages (52,14 %), face à son rival Kemal Kilicdaroglu (47,86 %). Ce faisant, Erdogan rempile pour un nouveau — et dernier selon la constitution du pays — mandat de 5 ans. Durant les semaines qui ont séparé les deux tours, la bourse d’Istanbul (BIST) a baissé de près de 4,50 %, tandis que la Livre turque a cédé plus de 7 % face à l’euro.



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Auteur de l'article : Timur Kazkondu.


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