Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM ,c'est parti !
#Resume : Les banques centrales, confrontées à l'incertitude économique actuelle, suscitent également des inquiétudes sur les marchés. Leurs différentes approches, allant de la menace d'action (Fed, BoE) à l'inaction (BCE), ont contribué à la volatilité sur les marchés financiers.
#EtatsUnis : La dernière annonce de la Fed, évoquant un resserrement supplémentaire d'ici la fin de l'année et des taux élevés à long terme aux États-Unis et en Europe, a été mal accueillie par les marchés. De plus, la montée des prix liée à la hausse du pétrole ajoute des pressions inflationnistes, ce qui contribue à l'incertitude économique actuelle.
Parallèlement, les États-Unis se retrouvent confrontés à une nouvelle menace de paralysie gouvernementale en raison de désaccords politiques, à une semaine seulement de la date butoir pour l'adoption du budget 2024 au Congrès. En l'absence d'un accord, certaines dépenses gouvernementales pourraient être suspendues, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les paiements d'aide alimentaire, le fonctionnement du trafic aérien, et l'entretien des parcs nationaux. Les employés fédéraux considérés comme non essentiels pourraient être mis en congé sans solde jusqu'à la résolution de la situation.
Il est à noter que les États-Unis ont déjà connu quatre "shutdowns" majeurs depuis 1976, le dernier en date ayant duré plus d'un mois en 2018-2019 et ayant entraîné une estimation de perte de 3 milliards de dollars pour le PIB américain selon le CBO.
#Europe : Les principales bourses européennes ouvrent en baisse après des décisions de politique monétaire qui ont secoué les attentes de baisses de taux en Europe et aux États-Unis. Les investisseurs surveilleront les discours des banquiers centraux, notamment celui de Christine Lagarde de la BCE. Les données économiques clés de la semaine incluent les chiffres de l'inflation en zone euro et l'indice PCE des prix aux États-Unis, ainsi que les rapports sur le PIB au Royaume-Uni et aux États-Unis, ainsi que les ventes au détail en Allemagne.
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a plaidé pour le maintien des taux de la BCE à leur niveau actuel pour une période prolongée, exprimant sa confiance dans un retour de l'inflation à environ 2% d'ici 2025. Il a souligné la nécessité d'une transition en douceur après les récentes hausses de taux et a averti des risques d'inflation persistante si des mesures appropriées ne sont pas prises, laissant la porte ouverte à de nouvelles actions si nécessaire.
#Restedumonde : L'économie chinoise traverse une période difficile, marquée par une croissance économique au plus bas en 45 ans, une augmentation du chômage des jeunes, une demande intérieure faible, des exportations en baisse, une dette publique importante, une confiance des investisseurs chancelante, et un exode d'entreprises étrangères vers des destinations moins risquées, comme l'Inde ou le Vietnam.
Les investissements directs étrangers en Chine ont atteint un creux de 25 ans, tandis que les entreprises chinoises à l'étranger ont enregistré des chiffres négatifs records. Les investisseurs étrangers ont également vendu massivement des actions chinoises en août. Cette situation a conduit à un désintérêt croissant pour l'investissement en Chine, avec de nombreuses entreprises cherchant des alternatives plus sûres.
La secrétaire américaine au Commerce a qualifié la Chine d'endroit impossible d'investir en raison des risques économiques et politiques.
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Auteur de l'article : Florenc Micaj.