Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM, c'est parti !
#Résumé : La fin de la semaine a vu une diminution de l'appétit pour le risque sur les marchés, suite à un discours plutôt prudent de Jerome Powell, suggérant que le cycle de resserrement monétaire aux États-Unis n'est peut-être pas achevé. Les investisseurs se montrent désormais attentifs aux prochaines données sur l'inflation et l'activité, qui seront déterminantes.
#EtatsUnis : Les actions américaines ont rebondi ce vendredi, récupérant les pertes de la séance précédente, soutenues par la stabilisation des rendements des bons du Trésor. Les principaux indices, dont le S&P 500, ont clôturé la semaine en forte hausse, ce dernier atteignant son plus haut niveau en 7 semaines à 4.415 points.
Le Dow Jones et le Nasdaq ont également enregistré des gains significatifs, ce dernier affichant sa meilleure performance depuis mai. Malgré les préoccupations suscitées par les commentaires de Jerome Powell sur une possible hausse des taux, les investisseurs restent optimistes, misant sur la robustesse de l'économie américaine.
David Lefkowitz d'UBS souligne la persistance des offres d'emploi non pourvues et la solidité des bilans du secteur privé, indiquant un atterrissage économique en douceur malgré les prévisions de ralentissement de la croissance et une inflation progressivement maîtrisée.
#Europe : Les Bourses européennes ont clôturé en baisse suite aux commentaires jugés restrictifs de Jerome Powell qui a exprimé l'engagement de la Fed à adopter une politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l'inflation à l'objectif de 2%.
Pendant ce temps, Wall Street a tenté un rebond à mi-séance après avoir clôturé dans le rouge la veille. La présidente de la BCE a indiqué que le maintien des taux d'intérêt actuels dans la zone euro pendant une période suffisamment longue pourrait favoriser le retour de l'inflation à l'objectif de 2%. Elle a souligné que la BCE prévoyait un retour à l'objectif visé fin 2025, avec une croissance des prix à la consommation autour de 3% pour la majeure partie de 2024.
Le pétrole a légèrement augmenté ce vendredi, mais demeure en baisse de 4% pour la semaine en raison des inquiétudes liées à un possible ralentissement économique mondial, impactant la demande. Le Brent de la mer du Nord a gagné 1,77%, atteignant 81,43 dollars le baril, tandis que le WTI a progressé de 1,89%, atteignant 77,71 dollars le baril. Cette baisse est due à la conviction initiale des traders que les tensions entre Israël et le Hamas n'affecteraient pas l'approvisionnement à court terme, mais les préoccupations économiques en provenance d'Europe et de Chine ont renforcé les craintes d'un ralentissement mondial.
Cela s'inscrit dans un contexte d'inquiétudes plus larges liées aux commentaires de Jerome Powell de la Fed sur une politique monétaire restrictive et aux signes de ralentissement économique à l'échelle mondiale.
#Restedumonde : La Bourse de Tokyo a terminé la journée de manière mitigée, impactée par les commentaires du président de la Fed et des résultats décevants de grandes entreprises japonaises telles que SoftBank Group et Sony. Malgré ces facteurs, l'indice principal Nikkei a réussi à réduire progressivement ses pertes pour clôturer légèrement en baisse, à 32 568,11 points, marquant toutefois une progression de 1,9% sur l'ensemble de la semaine.
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Auteur de l'article : Florenc Micaj